Bistre, suie et cendres : les indicateurs d’un feu réussi

Entre un bon feu et un mauvais, il y a tout un monde ! Et il y a surtout beaucoup plus de bois consommé pour créer 1kWh lors d'un mauvais feu .

Et que ce soit  pour des raisons économiques ou écologiques , une consommation excessive de bois n’a rien d’attrayant… l'arrivée de la suie, du bistre et des cendres encore moins...

Si vous avez une  cheminée  ou un  poêle à bois,  il peut arriver que vous n’ayez pas forcément les bons réflexes.

C’est pour cette raison qu’il est indispensable d’identifier les indices d’un bon feu de bois.

Mais également les indices d’un mauvais feu, pour pouvoir rectifier le tir et optimiser votre consommation de bois bûche !

Afin de vous aider à adopter les bons comportements, SimplyFeu vous présente tous les éléments à prendre en compte pour savoir si vous avez fait un bon feu de cheminée, ou non.

feu de cheminée traditionnelle a foyer ouvert

Mieux vaut du bon bois de qualité, et s'éviter les ennuis

Préférez un bois bien sec afin d'avoir une combustion de qualité et éviter les résidus malsains.

Optez pour un bois de qualité

Comment savoir si votre feu était réussi, ou non ?

Après la montée en température et la combustion, votre feu laisse des indices qui vous permettent d’identifier sa qualité.

Il faut savoir les reconnaître, et surtout les analyser pour obtenir toutes les réponses à vos questions. Voici ce que vous devez regarder !

Quelle quantité de cendres pour un bon feu ?

Premier indice : la cendre.

Une fois que votre feu s’est éteint, prenez le temps de vérifier la quantité de cendres dont vous disposez dans l’âtre.

S’il y a beaucoup de cendres, cela signifie que votre feu n’était pas bon.

En effet, pour savoir si vous avez fait un bon feu, la quantité parfaite de cendres est proche de zéro.

Une grande quantité de cendres signifie que votre bois de chauffage était encore trop humide lorsqu’il a brûlé.

Or, cela veut aussi dire que le pouvoir calorifique que vous en avez tiré était loin d’être optimal, puisqu’une grande partie de cet apport a été utilisée pour supprimer le taux d’humidité encore présent dans les bûches de bois.

Après, il faut également prendre en considération l’essence de bois sec que vous avez choisie, la quantité de bois brûlé et la nature de votre appareil de chauffage au bois.

Bon à savoir :

Si vous vous retrouvez avec une grande quantité de cendres sur les bras, vous n’êtes pas obligé de tout jeter !

Vous pouvez également utiliser ces cendres sur vos plantes, dans le jardin. Certaines cendres contiennent des nutriments très utiles pour le bon développement des plantes.

Comment optimiser la flambée en fonction du niveau de salissure de la vitre

L’intérieur du conduit de votre cheminée et l’état de la vitre après combustion portent les traces nécessaires pour savoir si votre feu était réussi, ou non.

Voici deux indices à prendre en compte !

Le bistre

Deuxième critère pour savoir si votre feu était réussi : le bistre !

Lorsque l’on parle de bistre, on évoque la couche noirâtre qui se dépose sur l’intérieur de votre conduit d’évacuation et sur la vitre.

C’est une substance composée de résidus de combustion, qui peut être épaisse et collante et engendre une mauvaise évacuation de la fumée dans votre conduit.

C’est en partie cette matière que les ramoneurs éliminent lorsqu’ils s’occupent des conduits de cheminée à bois !

Le bistre peut être solide ou liquide, en fonction de la quantité et du temps pendant lequel il est resté dans votre conduit.

Et le bistre est typiquement un indice que votre feu n’est pas de bonne qualité, pour plusieurs raisons possibles :

       Votre bois n’était pas assez sec, ce qui engendre la création de bistre et finit par encrasser votre conduit de cheminée

       La combustion de votre bois était incomplète : il n’y avait pas assez d’air, ce qui a étouffé le feu sans que les bûches ne puissent se consumer entièrement

Il faut savoir que le bistre est un produit très inflammable : c’est pour cette raison que la loi française oblige le ramonage régulier de tous les conduits de cheminée.

Ne prenez pas le risque de faire le feu de trop !

Bon à savoir :

Comme souvent, la solution pour éviter la formation de bistre est de choisir le bon bois de chauffage, et surtout des bûches bien sèches

Ensuite, assurez-vous de faire entrer suffisamment d’air pour la bonne combustion des bûches.

Si le problème persiste, faites contrôler le bon état de votre appareil de chauffage.


La suie

Dernier indice pour savoir si votre feu est qualitatif : la suie !

Cette dernière est souvent visible directement dans l’âtre de la cheminée, ou sur la vitre de votre foyer fermé.

Il s’agit du premier état du bistre, avant qu’il ne devienne épais et collant, liquide ou solide.

La suie est issue de vapeur d’eau qui s’échappe de bûches qui ne sont pas assez sèches, mélangées aux résidus de combustion noirâtres.

La vapeur d’eau s’échappe, entraînant les résidus et les deux substances se déposent sur les parois plus fraîches.

La présence d’une grande quantité de suie indique donc que votre bois n’est pas assez sec, car il libère une grande quantité de vapeur d’eau.

Optimisez votre feu en choisissant le bon bois

Pour mettre toutes les chances de votre côté pour faire un bon feu, ce n’est pas sorcier : il faut choisir le bon bois !

La bonne essence de bois, les bûches bien sèches, la bonne disposition dans le foyer de la cheminée…

Tant de bonnes pratiques à adopter pour optimiser la combustion de votre bois, et profiter d’une chaleur diffuse et agréable dans toute la maison.

Pour réapprendre à bien faire un feu, interrogez nos experts sur simplyfeu.com !

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